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Aldon Juan

Aldon Juan
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16 février 2007

5. Le baiser de la mort qui tue

J1bonjour

Oooh, mais c’est qu’elle s’est pas fichue de lui, la Denise. C’est vraiment un beau petit lot qui se ramasse de la pelle. Aldon Juan en a les yeux exorbités.
- Mademoiselle, c’est le ciel qui vous envoie.
- Je sais pas si c’est le ciel, mais je tombe de haut. Qu’est ce que je suis censée faire ici ? demande Sophie Stikais. Vous pouvez m’expliquer ?
- Ah-mais… Denise vous a pas dit ? Denise, tu lui as pas dit ?!
- Dis-donc, Aldon Juan, se défend Denise. T’as payé pour un blind date, pas pour que je me coltine les travaux d’approche à ta place.
- Sympa Denise, je m’en souviendrai ! promet Aldon.

J1cabine

Mon don Juan est intimidé. Si-si, il est intimidé ! Elle fait si jeune la petite, que pour un peu on le prendrait pour son père, voire… nan, pas son grand-père quand même !
Encore que…
- Qu’est ce qui te ferait plaisir Sophie ? Commande et j’obéirai.
- Mmmm, qu’est ce qui pourrait bien me faire plaisir, à part retourner d’où je viens ? Prendre une photo, peut-être ?
Sitôt dit sitôt fait. Un peu trop tôt pour songer au crac-crac quand même. Pendant qu’Aldon s’extasie sur le portrait :
- Rha, dis-donc, ça me va pas mal le béret, tu trouves pas ?

J1decu

Sophie se demande ce qu’elle est venue faire dans cette galère. Elle a pas payé 10 000 simflouzes pour rencontrer ce vieux-beau, elle ! Surtout que ça a l’air bourré de jeunes-beaux, dans cette boite. Elle cherche une déconvenue :
- Bon, c’est pas que je m’ennuie, mais je suis pas très en forme. C’était pas mal pour un blind-date. On pourrait se revoir, si tu veux ?
Et ,je veux, qu’il veut !  Il n’a pas tellement l’impression d’en avoir eu pour son argent.
Et moi non plus.

J1jour

Il a bien fait de garder ses lunettes de soleil, quand il sort de chez Crypto, il fait un soleil d’enfer.
- Ah-mais… j’ai peut-être encore le temps d’inviter Erwan, ma pompière ?
C’est à moi qu’il pose la question ?
- Oooh, Aldon Juan, j’ai failli pas te reconnaître. Fais-voir un peu comme tu es beau.

J1peu

BEAU ?! Elle a dit beau, j’ai pas rêvé ? Pour un peu, je l’embrasserais.
Mais je préfère laisser faire Aldon.

J1regardez

Regardez s’il est fier de lui. Il a vraiment mis dans le mille. Et à l’aveuglette, en plus. La pompière se consume lentement sous son regard de braise.
Un peu trop lentement pour mon goût.
Hé, Aldon Juan ! Faudrait voir à mettre le turbo, t’as pas toute la nuit devant toi.Comme toujours, mes désirs sont des ordres.
Et un baiser langoureux de la mort qui tue, un !
Et un point de plus pour mon don Juan, un !
Score : 83,5 points
Pas de quoi pavoiser, mais quand même, depuis le temps qu’on l’attendait celui-là. (Je n'ai pas retrouvé la photo ).

J2cabine

Aaah, ça fait du bien de renouer avec le succès, hein, le don Juan ?
Ton fan club est toujours là pour t’applaudir. On peut dire qu’il aura été patient.
Et quatre points de plus, ta cote remonte.
Score : 87,5 points

J2cabinebis

Dopé par ce succès, Aldon Juan ne fait ni une, ni deux.
Il emmène Erwan au coin des boutiques et lui déballe la sienne.
Score : 88,5 points

J2monte

Mais-non, mais non, Aldon, t’es pas tombé amoureux fou, tu t’égares là.
Le succès te monte à la tête.
Mais ces cœurs transpercés me laissent à penser que…

J2voiture

Hé-oui, bien vu !
Score : 89,5 points.

J3_croiser

Il y avait longtemps qu’Aldon Juan n’avait pas été aussi heureux. Après un dernier baiser enflammé à Erwan, il rentre chez lui, rassuré sur sa séduction : C’était une histoire de béret. A quoi ça tient, quand même !
Rentrant chez lui à toute berzingue pour annoncer la bonne nouvelle à sa fille, il manque d’écraser Mickaël Ferrand, le policier recyclé qui a épousé la charmante Carmen Muller dans
mon défi génétique. Je vous dis pas la tête de la descendance. Mais c’est trop tard, le mal est fait. Il fallait l’écraser AVANT.

J3Jehanne

Mais que voit-il de ses yeux qui n’y croient pas ? Tandis que la bonne manque de se ramasser une gamelle avec le spot lumineux dans le passage : Jehanne en grande conversation avec son ennemie Magali.
-  Jehanne, tu voudrais pas devenir mon amie ?
- Tu veux qu’on soit amies, Magali, qu’est ce qui te prend ? s’étonne Jehanne. Tu trouves plus que j’ai mauvais genre ?
- Hanan, t’as le genre qui plait aux mecs. J’aimerais bien que tu me donnes des tuyaux.

J3massage

- Tu veux des tuyaux, Magali ? Si c’est que ça… Tu vois, tu commences par un petit massage...
- Mais ! Faut pas lui donner tes tuyaux, Jehanne, s’interpose Aldon. Des tuyaux comme ça, ça se partage pas, c’est des secrets de famille, voyons !
Depuis qu’il s’est avisé que sa fille avait du potentiel, il se prend pour Johnny Stark avec Mireille Matthieu : Il a décidé d’être son coach.

J3papa

Sauf que Mireille et Jehanne, ça fait deux.
- T’es gentil papa, tu te mêles de ce qui te regarde. Quand j’aurai besoin de conseils, je t’appellerai. En attendant, je sais ce que je fais.
- Tu sais ce que tu fais, tu sais ce que tu fais… j’en suis pas convaincu, tu vois, bougonne Aldon.

J3savoir

Ben moi, je serais d’avis de la laisser faire.
Score de Jehanne : 14 points.

J4chouchou

Ah, l’autre pignard, maintenant. Qu’est ce qu’il lui veut à sa mère ?
- Maman, y a Romain, il fait que de dire que je suis le chouchou de papa. Il m’énerve.

J4chouchouM

- Meuh-nan, t’es pas le chouchou de papa, mon chéri. T’es le petit chouchou à ta maman.
Faut dire que s’il se bougeait les fesses du canapé où il joue avec sa console pour venir embrasser sa mère, l’autre Romain, il serait peut-être le chouchou de quelqu’un.

J3Heidi

Ah-mais nan, il ne joue pas avec sa console : Il a ramené une camarade de classe : Heidi Krétine. Ils deviennent inséparables ces deux-là.
Qu’est ce qu’il lui raconte à la petite Krétine ?
- Alors, tu vois, je vais faire du sport et je deviendrai fort comme un éléphant. Comme ça, quand je me bagarrerai avec mon frère, je serai sûr de gagner.

J4heidibis

Heïdi lui répond que c’est pas beau de se bagarrer avec son frère. Elle, elle se bagarre jamais avec les siens, elle. C’est que les animaux qui se battent. Comme son chien, tiens !
Plus crétin que mes Krétins, faut le faire !

Pendant ce temps, Jehanne a reçu un appel d’un inconnu.
- Salut, je suis un pote à Georges. Il m’a dit que vous vous étiez vraiment bien éclatés l’autre soir. Ca te dirait de sortir en ville avec moi ?
Ca la tente bien, mais elle se méfie des inconnus. Elle prend ses précautions.
- Heu… je veux bien, je peux venir avec une copine ?

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5 février 2007

4. Aldon perd la face

1JB3amoureuse

C’est malin ! Ma-ma-ma ma Marilène est vraiment une cruche tiens ! Il ne lui a fallu qu’un petit coup de drague pour être de nouveau follement amoureuse d’Aldon –et qui dit amoureuse dit : Jalouse.
Gare aux représailles qui coûtent cher.
(Déjà qu’il n’a pas tellement de points).

JB3face

Comble de bonheur : Aldon Juan a perdu la face. Et comme il ne fait pas les choses à moitié…
T’as bonne mine, mon pauvre Don Juan. Pas facile de séduire quand on joue à l’homme invisible.
Aaaallez, je suis trop bonne, je vais essayer de t’arranger ça.

JB3MDR

Un petit coup de blush à joues et… miracle : Le voilà redevenu semblable à lui-même… enfin presque.
Il a hérité de deux yeux bleu pissou. Zieux bleus-zieux d’amoureux, je veux bien, mais si ça continue on finira par ne plus le reconnaître. -Vous me direz, dans le cas de Ladentelle, ça vaudrait mieux-.
En plus il est mort de rire l’andouille.
Tu te calmes Aldon Juan, sinon tu retournes au congèle.

JB3telephone

Rha voilà qu’il part bouder dans son petit coin. Faudrait peut-être te secouer le don Juan, t’as des coups de fil à passer : Tout n’est peut-être pas perdu avec Erwan. Profites-en pendant que les enfants sont à l’école et Marilène au travail.
Ca a du bon d’être dans la carrière de flemmard quelquefois.

JB4arrive

La pompière… heu, la pompiste… nan, le pompier… bof, de toutes façons sous l’uniforme mal taillé, on voit même pas que c’est une femme. Bref, Erwan ne s’est pas faite prier pour arriver. Mais quand il a voulu lui donner rendez-vous, c’était une autre paire de manches.
- Nan, désolée, pas de rendez-vous. Juste ami-ami, ça te va ?

JB4benoblige

- Ah-mais nan. Pas ami-ami. Ca me va pas du tout. J’ai perdu des heures au téléphone pour t’écouter raconter tes histoires de caserne. Je mérite mieux que ça ! Tu me trouves pas à ton goût, c’est ça ?
- T’es gentil, Aldon Juan, tu me poses même pas la question. D’ailleurs, t’as même pas l’option, je me trompe ?
- Nan. Mais si tu pouvais me dire ce qui te ferait craquer, ça m’arrangerait.

JB4devine

- Ah-mais nan, ça serait trop facile mon gaillard. Devine ! Qu’est ce qui pourrait bien me faire craquer ? Je suis pas une allumette, je m’enflamme pas si facilement.
Le voilà bien avancé le don Juan. Lui reste plus qu’à imaginer les phantasme d’Erwan.
- Bon, je te laisse réfléchir, Aldon. Quand t’auras trouvé tu me fais signe !

JB4ecole

Jehanne a ramené un camarade de classe aujourd’hui. Elle a l’embarras du choix la petite : tous les gars du lycée se bousculent pour avoir cet honneur. Elle en profite pour les faire marcher et même courir. François, le gagnant du jour, elle lui a demandé de courir après le car. Donc elle est arrivée avant lui, hé-hé !

JB4notes

Le car déverse ses bonnes et ses mauvaises nouvelles. Dans le genre mauvaise : les notes de Romain sont catastrophiques : 8/20.
- Han-nan, qu’est ce que je vais me prendre comme savon !
Qu’il se dit le bourricot de la classe.
En attendant, la maîtresse a souligné en gras au crayon rouge que s’il continuait à ne pas faire ses devoirs ou s’il ratait l’école, l’assistante sociale risquait de venir le chercher.
Vous me direz… un pignard de moins…
Han-nan, ça ferait trop de peine à Marilène, il va falloir arranger ça.

JB4Remy

Et l’autre qui débarque en claironnant qu’il est le premier de sa classe avec une moyenne de 16/20. Vous croyez que c’est fait pour lui remonter le moral, à ce pauvre Romain ?
Cesse de le narguer, Rémy, c’est pas de sa faute si c’est à toi qu’Aldon a montré comment faire tes devoirs. Chouchou !

JB4travaux

En attendant, Jehanne a entrepris les travaux pratiques avec son invité François.
C’est pour s’entendre dire qu’elle est belle qu’elle n’arrête pas de lui demander :
- Comment tu me trouves ?
Et lui, po-pomme, qui donne à fond dans le panneau. Même pas le temps de reprendre son souffle.
- T’es canon. Super-sexy, t’es la plus belle fille du bahut.
- Oui-mais encore ? Plus belle que qui ?
- Plus belle que toutes.
- Plus belle que Magali ?
- Magali ? Pffeuh, je l’ai même pas regardée. J’ai d’yeux que pour toi, ma Jehanne.

JB5baiser

Très bonne réponse !
Jehanne a jugé qu’il méritait une récompense : Un tendre baiser pour commencer. S’il continue son parcours sans faute, il devrait décrocher le langoureux avant la fin de la soirée.

JB5inquiet

Il a bien eu un peu d’inquiétude au moment où Marilène est rentrée du travail avec sa promotion en poche.
- Heu… c’est ta mère, elle va rien dire ?
Mais Jehanne lui a montré que sa mère avait les idées larges.
Et puis Marilène a d’autres préoccupations.
- NAN Aldon n’est pas disponible ! Je peux lui laisser un message ?
Score de Jehanne : 13 points.

JB6disponible

- Mais si, je suis disponible ! Qu’est ce que tu racontes, Marilène ? Passe-moi ce téléphone !
Il a eu de la veine de débarquer au bon moment, Aldon Juan. Marilène dès qu’elle entend une voix féminine qui demande son mari, faut qu’elle joue les cerbères.
- Allo ! […] Ah-ben nan, je t’ai pas rappelée Aurore. Tu sais ce que c’est le boulot, les gosses, tout çaaaa, j’ai une vie de dingue en ce moment […] Meuh-oui je tiens à notre amitié […] Oui, notre amour, si tu préfères.

JB6double

Jehanne qui vient de mettre François à la porte jubile.
- Hé-hé, DEUX ! J’en suis à deux baisers langoureux. Et toi, le prochain c’est pour quand ?

JB6fille

- Deux ? C’est qui le deuxième ? Ton prince charmant ?
- Nan, le prince charmant tu l’oublies. Celui-là tu le connais pas, alors…
- Hein ? Meuh-nan, je te raconte pas des histoires Aurore, c’est ma fille […] Oh-ben, tu crois ce que tu veux. Tu m’excuseras je t’entends plus, là. Je raccroche !

JB6peignee

Nan, il devient pas dur de la feuille le don Juan, on s’entend vraiment plus dans cette maison. Et pour cause… J’aurais jamais dû traiter Rémy de chouchou. C’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
- Chouchou ! Chouchou ! clame Romain.
- Nan, je suis pas le chouchou, je travaille bien, c’est tout !
- Si t’es le chouchou de papa ! Ouh le chouchou ! Ouh le chouchou !
- Si tu le répètes, encore une fois...
- Chouchou !
HO !! C’est pas bientôt fini de se bagarrer, les monstres ?! On s’entend plus, je vous dis !

JB6relook

Aldon Juan s’est cassé la tête à trouver un nouveaux look pour séduire sa pompière. Il se la joue British avec son béret d’Ecossais. Et puis, il a retrouvé des lunettes. Classe, les lunettes.
Mais-bon, il décide de tester sa nouvelle séduction avant de s’embarquer dans la galère. Direction : Crypto, la boite à la mode.
Dans mon jeu, du moins.

JB6vieille

Pas trop téméraire, il essaye –J’ai bien dit « essaye »- avec une vieille de son âge. Mais si elle est prête à écouter ses histoires -même pas drôles-,  elle flaire le piège sous les compliments admiratifs.

JB7autres

- Oui, c’est cela oui, je suis la jeune sœur de la fille en pantalon blanc. Vous raconterez ça à d’autres !
Il a eu tort d’insister. Ses affirmations répétées, comme quoi : « Mais-si, je vous jure, on dirait des sœurs »,  c’était un peu gros comme compliment. La vieille n’est pas tombée de la dernière pluie, ni même de l’avant-dernière, elle se méfie maintenant

JB7bar

Mon pauvre Aldon ! Je vais finir par croire ce qu’on raconte :T’es pas le roi des séducteurs. Mais au moins, t’as le mérite de t’accrocher. Aaallez, te laisse pas abattre, c’est pas deux/trois râteaux de plus ou de moins… tu pourras toujours les revendre. Quoi ? T’es bourré de tunes ? Ah-ben tu vois, l’argent fait pas forcément le bonheur. Mais il peut y contribuer : Si tu demandais un blind-date à l’entremetteuse ? Mmmm ? T’aurais peut-être des chances ? Qu’est ce que t’en dis ?

JB7denise

Il a trouvé que c’était une excellente idée.
Un peu moins quand il a vu que l’entremetteuse c’était Denise.
- Aldon, vieux lâcheur ! Qu’est ce que tu deviens ?
- Heu... ben, tu vois, on fait aller. Et toi ?
- Moi, je nage en plein bonheur : Je me suis trouvé un amoureux. Faut dire que j’y avais mis le prix : Je me suis donné 10 000 simflouzes.
Aldon respire :
- Ah-bon, t’es casée alors ? Et moi, qu’est ce que je deviens dans tout ça ?
N’en fais pas trop Aldon Juan, c’est un conseil. Demande-lui ton blind-date et basta !

JB7envoyer

- Heu… si je te donne 10 000 simflouzes, tu peux me trouver un beau petit lot ?
- Pour ce prix là, je t’envoie ce qu’il y a de mieux. T’as juste à te baisser pour la ramasser.
- Oh, merci, merci Denise !
- Tu peux me remercier Aldon, c’est un prix d’ami que je te fais.
- Merci-merci, très chère Denise !

Denise a-t-elle tenu ses promesses ? Aldon décrochera-t-il ENFIN un baiser langoureux de la mort qui tue… et plus si affinités ? Vous le saurez en suivant le 69ème épisode de la vie d’Aldon.
Pffiou, que le temps passe vite !

28 janvier 2007

3. Le prince charmant

JA5_devoirs

- T’as pas de devoirs ? Avait demandé Aldon sur un ton de reproche. Mais quand il vit Jehanne triompher après son premier baiser langoureux, alors que lui venait de perdre une journée pour finir par perdre la face, il ne se contint plus
- File faire tes devoirs ! ordonna-t-il, il y a plus important dans la vie que de draguer !
Elle répliqua
- Ca te va bien, de me dire ça ! Mais voyant qu’il se précipitait sur elle, la main levée, elle s’enferma dans sa chambre et fit ce qu’il lui avait demandé.

JA5_Jehanne

Peu de temps après, la sonnerie du téléphone retentit
- Laisse, maman, j’y vais ! Rémy, le sale gamin, avait tout de même de bons côtés. Il ne demandait qu’à rendre service. 
Oui-mais, ça ne rendait pas tellement service, finalement, tout le monde se demandant qui pouvait bien appeler à cette heure là
- C’est qui ? interrogea Marilène
- Je sais pas, c’est pour Jehanne, un cinglé qui dit qu’il est le prince charmant.

JA5_malheureux

- Raccroche ! ordonna Aldon. Ca va pas commencer les coups de fil pour Jehanne, elle a ses devoirs à faire. Je t’en ficherais, du prince charmant !
- Aldon, calme-toi, intervint Marilène, qui s’apprêtait à se mettre au lit. Jehanne a bien le droit de recevoir des coups de fil de ses amis. On dirait que tu as oublié ce que c’est que d’être jeune, tu ne vas pas commencer à la brimer.
- Je ne brime personne ! Je veille sur elle. Ses études avant tout ! C’est quoi d’abord, cette histoire de prince charmant ?

JA5_Taxi

Jehanne n’avait rien perdu de la conversation. Elle savait bien, elle de qui il était question. Elle avait payé assez cher pour le savoir. Et voilà que le prince charmant que lui avait promis la gitane demandait à la rencontrer. Elle n’allait pas laisser passer une si belle occasion de lui dire qu’elle n’avait pas apprécié sa sortie de l’autre soir. Elle appela un taxi –vive le téléphone portable- et se fit conduire en ville où elle savait le rencontrer.

JA6_Dracula

Le prince charmant avait tout du Dracula, le teint blafard, le costume noir, intemporel, qui l’enveloppait jusqu’aux pieds. Mais ses airs gothiques et son allure mystérieuse eurent sur Jehanne des effets magiques
- Hé-bé, mon prince ! Je croyais que tu ne voulais plus entendre parler de moi
- Ouais, bon, j’ai réfléchi. On n’a pas vraiment pris le temps de faire connaissance. J’ai décidé de t’accorder une seconde chance, lâcha ce prétentieux de soit-disant prince charmant.

JA7_charme

Allez comprendre les femmes ! Moi, je l’aurais envoyé aux pelotes, mais Jehanne était sous le charme. La vieille gitane avait dit vrai, ce garçon était fait pour elle. Mais comment faire pour se rendre intéressante à ses yeux ?

JA7_conversation

Elle se lança à l’eau
- C’était vraiment gentil de ta part de m’inviter, je ne croyais jamais te revoir. Enfin, pour tout dire, je n’ai même pas eu le temps de te voir, l’autre soir, tu as disparu sans crier gare.
- Bon, ça va, je connais l’histoire. Tu me saoules et si t’as rien de mieux à me raconter, je vais pas tarder à faire pareil.
Quel mufle ! Non-mais quel mufle ! Et ma Jehanne qui s’aplatit au lieu de le remettre à sa place.
- Dis-moi ce qui te ferait plaisir, je ferai tout ce que tu voudras.

JA7_karaoke

- On pourrait se faire un karaoké, qu’est ce que tu en dis ? suggéra Jehanne, voyant qu’il ne répondait rien
- Je ne tiens pas à me ridiculiser en chantant avec toi, répondit ce rustre. Décidément, ce n’était pas que l’allure qu’il avait de gothique, il était mal dégrossi, le prince charmant
- Ben alors, je ne sais pas moi, propose quelque chose.

JA8_oreillers

Il ne trouva rien de mieux à proposer qu’une bataille d’oreillers.
Ce qui prouve que sous ses airs affranchis, il n’était encore qu’un petit morveux.

JA9_danser

Après cette bataille qu’il aurait bien fait durer jusqu’au bout de la nuit, Jehanne l’invita à danser
- Ouais, je veux bien, mais surtout pas le slow, j’ai horreur qu’on me colle !
Je sais bien ce que je lui collerais moi, au prince charmant.

JA9_d_ner

Jehanne, un peu déçue, ne savait plus quoi inventer pour le retenir
- Tu as peut-être faim ?
- Ouais, je casserais bien une petite croûte dit-il en s’emparant de la carte. Qu’est ce qu’ils ont ? Beurk, y a rien qui me dit ! Non, ben finalement, je crois que je vais rentrer. C’était pas terrible comme rendez-vous, je suis déçu, je te croyais plus cool que ça.

JA9_entendre

Sur ces mots, il quitta la table, et se dirigea vers la porte. Jehanne lui courut après
- Non-mais, ça te prend souvent ? TOUTE la soirée, j’ai fait tes quatre volontés, je me suis payé ta conversation, qui, il faut bien le dire ne casse pas trois briques, j’ai fait une stupide bataille d’oreillers, je t’ai écouté chanter tout seul au karaoké. Tu veux que je te dise ? TU CHANTES FAUX ! C’est une HOR-REUR ! Si je m’étais écoutée, tiens, voilà ce que j’aurais fait !
Et elle se boucha les oreilles ce qui l’empêcha d’entendre le faux prince charmant lui déclarer
- Je suis pas prêt d’oublier ça. Comment elle me traite ! Nan, j’y crois pas !

JA9Remy

Mécontente de sa soirée, Jehanne décida de se changer les idées dans le bain à remous. Mais les vertus relaxantes du bain n’eurent aucun effet sur sa nervosité. Cette andouille de prince charmant pourrait se vanter de lui avoir miné le moral.
Elle décida de rentrer et, par la fenêtre, elle aperçut Rémy qui faisait le pitre sur le lit. Qu’est ce que son père attendait pour lui dire de se calmer ?

JB1arreter

-Tu vas arrêter tes âneries, oui ?! lui cria-t-elle en faisant irruption dans la chambre.
- C’est justement ce que j’allais lui demander, intervint Aldon. Elle était loin de s’attendre à le trouver là en caleçon de bain. Il ajouta : Allez, descends de là Rémy, tu vas défoncer le sommier et il peut encore servir. -Du moins, l’espérait-il.
- Il est archi mal élevé ce gamin, et c’est bien de ta faute, « papa ». Si tu lui cédais pas à tout.
- Mais… je lui cède pas, faut pas croire, se défendit Aldon.
Depuis qu’il lui avait fait foirer son coup avec Erwan il avait révisé ses méthodes d’éducation.

JB1embrasser

- Dis, tu l’as embrassé le prince charmant ? Interrogea Rémy en passant à table.
- Nan ! répondit Jehanne, qui n’était pas d’humeur à rentrer dans les détails.
- Pourquoi tu l’as pas embrassé ? Insista la petite teigne ? Il te plaisait pas ?
- Nan ! Si !! Tu m’énerves avec tes questions, coupa Jehanne, c’est déjà pas marrant de se prendre un râteau, si en plus faut te faire un compte-rendu…
Elle préféra quitter la table.

JB1rateau

- Qui ? Qui s’est pris un râteau ? Toi Jehanne ? demanda Aldon, très intéressé.
Savoir que sa fille avait joué de malchance à son tour, lui mettait du baume au cœur -(mais pas au mien).
Jehanne explosa :
- C’est pas bientôt fini l’inquisition ? Ca t’est jamais arrivé, à toi ? Vous me faites tous suer avec vos questions. OUI ! Je me suis mangé un râteau et je suis pas prête de le digérer celui-là.

JB2brancher

Elle préféra s’installer sur le canapé pour finir ses nouilles plutôt que de subir ses sarcasmes. Mais contre toute attente, Aldon Juan compatissait :
- Rhalala, c’est pas toujours facile le jeu de la séduction. Si tu veux un conseil ma fille : Te laisse pas décourager. Si tu savais le nombre de râteaux que je me suis payé à mes débuts. Je pourrais peut-être te brancher avec ma cousine Colombine, elle c’est une vraie séductrice ! Elle pourrait te donner des ficelles.

J2embrasser

Un peu surprise de tant de bonne volonté à lui venir en aide, elle repoussa cependant la proposition.
- T’es gentil papa, mais je me débrouillerai toute seule. Je l’avais pas vraiment choisi ce garçon. C’est l’entremetteuse qui me l’a présenté comme un prince charmant. En fait c’était un vrai plouc qui aurait bien eu besoin de prendre des leçons de savoir-vivre. T’inquiète pour moi, je suis pas prête de baisser les bras, des baisers langoureux j’en aurai d’autres, et si c’est pas avec celui-là, ça sera avec un autre.
Il y avait longtemps qu’elle ne l’avait pas appelé « papa » sans trace d’ironie.

J2excuses

Décidément dans ses bons jours, Aldon décida qu’il était temps de faire la paix avec Marilène. Il faut dire que depuis un petit moment il était en manque de crac-crac.
- Marilène, j’ai peut-être pas toujours été très correct avec toi, -(peut-être ? hum !)- c’est pas une raison pour se faire la gueule. On pourrait redevenir amis… et peut-être même plus à l’occasion.
Marilène bonne poire, accepta ses excuses.
- Aldon, je demanderais pas mieux, si tu me promets de te montrer fidèle.

JB2Parier

Les deux loustics en étaient à faire des paris.
- Je te parie qu’ils vont se rabibocher. Maman elle l’aime toujours papa. Sinon, elle serait pas malheureuse quand il invite sa poule à la maison, disait Rémy.
Romain n’était pas de cet avis.
- Moi je veux pas qu’ils se rabibochent. C’est pas du jeu ! Papa je le déteste, il a fait trop de mal à maman. Quand je serai grand, je lui casserai la figure, ça lui apprendra.
- Ouais, t’as raison, conclut Rémy : Ca serait pas du jeu. Bon, alors on dirait qu’il faut qu’ils continuent à se détester, ok ?

JB3draguer

Loin de se douter de la révolte qui grondait, Aldon Juan poursuivait son entreprise de charme. Et vas-y que je te complimente, et vas-y que je commence à draguer Marilène.
Comme Marilène se laissait embobiner par ses belles paroles, elle ruina tous leurs espoirs.

JB3larmes

Et voilà le travail ! Un concert de larmes à deux voix.
Commencent à m’énerver sévère ces gamins, moi je vous le dis.
Score d’Aldon : - 1/2 point : 82,5
Score de Jehanne : stationnaire à 12 points

24 juin 2006

2. Le duel s'engage

ja1_claque

Lorsqu’elle arriva chez elle, Aldon l’attendait de pied ferme, ayant préparé sa sortie « C’est à cette heure-ci que tu rentres ! Où étais-tu partie traîner ? ». Mais lorsqu’il la vit peignée et maquillée de la sorte, il rugit

Tu vas me changer ça tout de suite ! Tu t’es regardée ? T’as l’air d’une… Vas te débarbouiller et plus vite que ça !
- Quoi ? Quoi ?! Qu’est-ce qui te gêne « papa » ? Je fais trop vieille, c’est ça ? Tu as peur d’avoir l’air de ce que tu es : un vieux-beau qui veut se la jouer jeune ? Nan, j’irai pas me débarbouiller ! Je me plais comme ça, et je plais aux hommes, si tu veux le savoir ! lança-t-elle d’un ton fanfaron
- Attention, prévint Aldon, tu pourrais bien t’en manger une !

ja1_colere

- Essaye ! Essaye seulement, pour voir ! répliqua Jehanne du tac au tac en se dirigeant d’un pas ferme vers la chambre d’Aldon, ce qui, il faut l’avouer, ne manquait pas d’audace
-Où vas-tu ? cria Aldon, au risque de réveiller toute la maison. Il était bientôt l’heure de se lever pour l’école, de toute façon
- Je vais, dans ta chambre, c’est bien là qu’est planquée l’armoire, non ? Au fait, quand tu y penseras, y a du vide à faire dans la mienne, j’ai plus l’âge de jouer à la maison de poupée, j’ai d’autres ambitions, pas comme toi qui devras te contenter de ton score de séducteur minable.

ja1_etrangler

Aldon s’apprêtait à répliquer quand il fut pris d’une violente quinte de toux. La rage, la colère l’étouffaient. Ah, elle le prenait pour un minable, ah, elle lui avait déclaré la guerre en lui lançant ce défi ridicule. Mais il allait lui montrer qu’il était encore le maître chez lui. Ce n’était pas une gamine montée en graine, qui allait imposer sa loi. Et d’abord, confiscation des clés de la voiture, hop-là Il les fit disparaître dans la poche de sa veste qu’il tapota, fier de lui.

ja1_scolaire

Aldon, heureux du mauvais tour qu’il lui réservait, Jehanne, heureuse de lui avoir cloué le bec et de ses nouveaux habits, la vie reprit ses droits rythmée par l’arrivée et le départ du bus scolaire et des voitures de fonction. Jehanne partit au collège d’un cœur léger. Elle allait pouvoir tester sa séduction toute neuve sur tous ses camarades de classe.

ja2_aldon

Les enfants et Marilène partis, Aldon se promit de s’organiser pour la journée. Enfer et damnation ! En consultant son agenda, il s’aperçut qu’il avait fait le tour des NPC qu’il connaissait. Et question townies, si c’était pas le désert de Gobi, c’était pas les Champs Elysées non plus. Ca se battait en duel entre quatre pelées et trois tondues. En désespoir de cause, il tenta le coup avec Erwan.Erwan, il l’avait connue dans de malheureuses circonstances, un jour où Marilène avait mis le feu à la cuisine en ratant la recette de saumon de Charlotte Aufraiz , qui n’est pas toujours très claire dans ses explications. Enfin, c’est ce qu’en avait conclu Marilène.

ja2_erwan

Pour tout vous dire, il ne s’était pas consumé d’emblée pour les beaux yeux de ce pompier. Elle lui était même apparue comme plutôt rébarbative sous son uniforme coupe-feu et son casque à visière, mais il savait où la joindre et nécessité fait loi, comme on dit. Il l’invita donc à venir lui rendre visite après une interminable conversation téléphonique.
Parler, parler, Erwan n’aimait que ça. A croire que les gens sont si soulagés quand elle vient éteindre les incendies, qu’ils ne prennent pas le temps de lui faire la conversation. Tous les sujets l’intéressaient, même les plus scabreux. Et Aldon, s’y connaissait en sujets scabreux.

ja2_erwanter

Après lui avoir tenu la jambe au sujet de l’imprudence des cuisiniers débutants, il s’aventura sur d’autres terrains.
- Ca ne vous arrive jamais d’aller sauver des clients coincés dans les cabines d’essayage ?

Ha-ha-ha, s’esclaffa Erwan, pourquoi voulez-vous qu’ils restent coincés ? C’est étudié pour qu’ils aient suffisamment de place pour se changer
- Mais, je me suis laissé dire que certains en profitaient pour faire autre chose que de s’y changer, insinua lourdement Aldon. Vous voyez de quoi je veux parler ?
- Ce sont des affabulations. Qui serait assez dérangé pour faire ça ?
- J’en connais… tiens, mon propre cousin, Pierrot, LUI, il est assez dérangé pour. Mais c’est vrai que les détraqués, ça ne court pas les rues par ici, convint Aldon, se gardant de signaler qu’il ne valait pas plus cher que le cousin.

ja2_marilene

De fil en aiguille et de cabine en capote, la conversation s’éternisait. Aldon avait bien tenté un
- On pourrait aller en ville ? Qu’est ce que vous en dites ?
Erwan lui avait répondu plutôt sèchement
- Non, je ne crois pas. Je suis d’astreinte, je ne dois pas m’éloigner du quartier.
Si bien que lorsque Marilène, les bras en croix, débarqua en claironnant qu’elle avait eu une promotion, grâce à toute la mécanique qu’elle s’était ingurgitée la veille, ils en étaient encore aux travaux d’approche.

ja2__il

Tout en relevant le courrier, elle toisa Erwan d’un œil mauvais
- Qui c’est encore celle-là ? Qu’est ce qu’elle fiche avec Aldon ? Ne vous étonnez pas si le quartier est à feu et à sang, si les pompiers passent leur temps à taper la discute avec des incapables dans le genre de mon mari.

ja2_rentres

Un bonheur n’allant jamais seul, -un malheur non plus, d’ailleurs-, les enfants aussi débarquèrent, au risque de faire capoter toute l’entreprise d’Aldon Juan.
-Hem, ça devient trop fréquenté pour moi, ici. Vous êtes sûre que vous ne voulez pas aller en ville ? Risqua-t-il pour la nième fois.

Et pour la nième fois, Erwan lui répondit que non, elle ne croyait pas.

ja2_scrogneugneu

Scrogneugneu de scrogneugneu, elle était dure à la détente, celle-là ! Aldon se rendit compte qu’il avait baissé dans son estime à insister avec ses rendez-vous en ville. Il tenta de récupérer le coup en sortant son arme secrète : les lunettes de drague aux effets garantis par une publicité pas toujours mensongère. La preuve, c’est qu’il remonta en flèche dans l’estime et invita Erwan à prolonger sa visite en tâtant du bain à remous.

ja3_bain

Mais lorsqu’ils s’approchèrent de la baignoire, ils s’aperçut que la place n’était pas libre. Jehanne, s’y trouvait déjà avec un garçon dont le visage était familier à Aldon.
Mais enfin, familier ou pas, il n’avait rien à faire dans son bain à remous, et rien à faire avec sa fille. Aldon tonna

Sortez de là et faites-nous de la place ! Jehanne, t’as pas de devoirs à faire ?

ja3_baiser

- Il n’a pas l’air commode, ton père, commenta, Georges, en s’exécutant rapido-presto
- Ne t’en fais pas pour lui, il est jaloux, c’est tout ! lança Jehanne en déposant un tendre baiser sur les lèvres du bel éphèbe.
M-mais ! Comment en étaient-ils arrivés là ? Je croyais qu’il la trouvait trop jeune !
Score : Famille de séducteur :

5 pts

+ premier baiser :

5 pts

= 10 points

ja3_drague

Hé-mais, c’était sans compter avec la transformation radicale de Jehanne depuis la veille. Georges avait été le premier surpris. Il avait eu du mal à reconnaitre Jehanne dans le car, se demandant si ses yeux ne lui jouaient pas des tours. Il n’avait eu confirmation de ses doutes qu’en la voyant descendre chez elle, et bousculant tout le monde il avait sauté du car à son tour en appelant

-Jehanne ! Jehanne !

ja3_draguerb

- Voyez-vous ça, môssieur Georges ! Tu viens dire bonjour au bébé ? Avait triomphé Jehanne. Toute la journée, elle avait été entourée de garçons ne sachant quoi inventer pour se faire remarquer d’elle. Elle y avait puisé une assurance qui lui faisait défaut la veille.
- Bon, d’accord, j’ai été lourd sur ce coup là, admit Georges. Ce que tu as changé, laisse-moi te regarder, j’ai failli ne pas te reconnaître.
Et Jehanne, s’était laissé admirer sans complexe, avant de lui proposer de la rejoindre dans le bain à remous, d’où Aldon venait de les déloger.

ja3_langoureux

Jehanne, ignorant son père, (il n’avait qu’à s’occuper de sa poule et la laisser vivre sa vie), poursuivait son éducation
- Ce premier baiser… c’était pas trop mal, mais j’aimerais bien passer à l’étape suivante : le baiser langoureux. Et si tu me dis que je suis trop jeune, je ne te parle plus ! Tu as déjà embrassé langoureusement, Georges ?

ja3_montrer

- Bien sûr ! Pour qui tu me prends ? se vanta outrageusement Georges, qui en fait de baisers langoureux n’avait ramassé que des râteaux.
- Tu me montrerais ? demanda aussitôt Jehanne
- Ici ?!! Avec ton père qui n’arrête pas de nous regarder d’un sale œil ?
- Ici… ou ailleurs, ne t’occupe pas de lui, je te dis, c’est un naze ! Tu préfères qu’on rentre ? Alors, viens, suis-moi.

ja3_point

- Alors, ce baiser, tu me le donnes ? insista Jehanne une fois à l’intérieur
- Mais bien sûr, bien sûr, heu… tu ne crois pas qu’on devrait attendre un peu avant d’aller plus loin ?
Devant le tempérament de feu que révélait chez Jehanne, il commençait à se demander s’il saurait se montrer à la hauteur. Il y allait de sa réputation.

ja3_points

- Ah-non ! Ce qui est dit est dit ! C’est pas le moment de faire marche arrière, s’insurgea Jehanne. Et elle se jeta sur lui, s’emparant de ses lèvres fiévreusement et lui donnant un baiser à lui couper le souffle et les jambes. Personne ne lui avait donné le mode d’emploi, elle l’avait découvert toute seule. C’était peut-être inscrit dans ses gênes ?
Score : 12 points
Le petit Rémy qui assistait à la scène rit de bon cœur en encourageant sa sœur.

ja4_pleursa

Mais, quand Aldon voulut draguer Erwan en sa présence, il ne fit pas preuve d’autant de bonne volonté.
Score : 83 points

ja4_pleursb

- Je crois que ton fils, ne m’aime pas beaucoup, il vaudrait mieux que je m’en aille, constata Erwan
- Nan, ne t’occupe pas de lui, laisse-le pigner, ça lui passera,
- Non-non, je t’assure, il vaut mieux que j’y aille. Je n’aime pas faire de la peine aux gosses. Et puis, il n’y a rien entre nous -(je lui fais pas dire), ça servirait à quoi ?

ja4_sale

-Erwan, ne pars pas Erw… Rha, le sale gamin-le sale gamin ! Dire qu’il avait passé toute sa journée à tenter d’amadouer Erwan, et que juste au moment où elle commençait à se montrer un peu plus aimable avec lui, l’autre moutard s’amenait avec ses pleurs à faire pitié… Aldon Juan en aurait pleuré.

30 mai 2006

1. C'est dur d'être jeune

1a_arriver1

Jehanne n'était jamais allée en ville. Heureusement la voiture était dotée d'une boîte de de vitesses automatique et son expérience des jeux vidéo lui tint lieu de leçons de conduite. Elle lut : Connectisims et décida qu'elle était arrivée. S'il y avait un endroit où elle risquait de rencontrer des gens de son âge, c'était bien au cybercafé.

2adraguer

Elle ne pensait qu'à trouver l'âme soeur, qui accepterait d'échanger avec elle le premier baiser, mais se sentait un peu gourde. Et si on se rendait compte qu'elle manquait d'expérience ? Et si elle trouvait ça dégoûtant ? Et si les garçons ne voulaient pas d'elle ? Malgré sa sortie à son père, elle n'était pas rassurée.

3aentremetteuse

- La bonne aventure, mademoiselle ? Jehanne sursauta au son de la voix de l'entremetteuse
- Donnez-moi votre main, dit la vieille en la saisissant d'autorité. Oh, que je vois là une belle ligne de coeur. Longue, profonde, bien tracée... et... ha-ha ! Je vois beaucoup de coeurs accrochés à cette ligne là
- Ca veut dire quoi ? demanda Jehanne au comble de l'excitation.

4a_interroger

- Ah, ça, ma petite, si tu veux en savoir plus, il faut que j'interroge ma boule. Et ma boule, elle ne me parle que si je suis de bonne humeur. Et pour me mettre de bonne humeur, rien de tel qu'un paquet de simflouzes.

5a_payer

Jehanne lui tendit un billet de 200 $
- Le premier amour sera le bon, prédit la vieille. Choisis-le bien. Mais si tu as peur de te tromper, donne-moi beaucoup, beaucoup d'argent. Si tu me donnes assez d'argent, je peux même t'offrir le prince charmant sur un plateau

- Oh-oui, oh-oui ! S’enflamma Jehanne, tenez : 3 000 $ toutes les économies que j'ai amassées en effeuillant les arbres à sous. Ca sera assez ?
- J'ai vu mieux, mais j'ai vu pire. A l'impossible nul n'est tenu, mais je vais faire pour le mieux : Abracadabra, prince charmant apparaissez !
Le temps qu'elle se retourne pour voir la tête du prince charmant, la vieille avait pris ses jambes à son cou et sur la place déserte, Jehanne entendit une voix qui disait
- Heu, ben, c'est pas pour dire, mais j'ai vu mieux comme rendez-vous.
Jehanne n'avait même pas vu la couleur du prince charmant.

6a_portable

Ayant le sentiment d'avoir été arnaquée, elle Jehanne entra au cybercafé. Il lui restait tout de même de quoi acheter un téléphone portable et elle se l'offrit comme cadeau d'anniversaire. Avec son père qui passait sa vie à caqueter avec ses poules, valait mieux prendre ses précautions.

7a_repere

Elle avait repéré en entrant un jeune vendeur qui semblait à peu près de son âge. Pour l'aborder, elle acheta une revue et en profita pour l'étudier, mine de rien : blond, (bof-bof), propre sur lui... un peu trop propre, j'aime mieux qu'ils soient un peu crados, je supporte pas les maniaques. Oh et puis, ce tablier. Ce tablier, mais c'est l'horreur ! Faudrait le voir en maillot de bain. Oui, en maillot, il serait pas mal.

8a_achat

8a_transport

A sa grande surprise, le garçon s'adressa à elle sur un ton familier
- Mais... je te connais !
- Tu me connais ? Elle avait beau fouiller dans sa mémoire... Tu dois te tromper, c'est la première fois que je sors en ville.
- Si-si, je t'assure, je te connais. Attends un peu... ça y est, j'y suis, le car de ramassage scolaire.Tu es la fille d'Aldon Juan !

9a_discute

Ca y est, la honte ! Elle était cataloguée : la fille du dragueur du quartier.
- Mon père et moi, ça fait deux, ok ? Ne t'imagine surtout pas...

10a_disques

- Mais je m'imagine rien du tout. Qu'est ce que tu veux que je m'imagine ? Je t'avais remarquée dans le car, ça ne va pas plus loin. Arrête de te jouer des films. T'es pas mon genre, de toutes façons.
Excuse-moi... comment déjà ?
- Georges

- Ben, Georges, excuse-moi, je suis un peu à cran ce soir. Si tu veux, pour me faire pardonner, je t'invite au resto après ton service.

- Un rendez-vous ? Non, je ne crois pas. Tu fais un peu trop gamine pour moi, si tu veux savoir. Un conseil, bébé, rentre chez toi, tes parents vont s'inquiéter. Le jour va bientôt se lever, c'est pas une heure pour traîner dans les rues à ton âge.

11_parc

- Nan, je rentrerai pas chez moi, fulminait Jehanne en écrasant la pédale d'accélérateur. Pour qui il se prend ce mec ? Il a quoi ? 17 ou 18 ans, pas plus, j'en ai quand même quinze, ça fait pas tant de différence. Il m'énerve à me traiter de bébé. Je suis assez grande pour savoir ce que j'ai à faire. Mais, là, par contre, il a pas tort, faudrait pas que maman s'inquiète. Je vais lui passer un coup de fil.
Elle gara la voiture et saisit son téléphone

- Allo, maman, tu t'inquiète pas, je reste encore un peu en ville et je rentre
- Sois raisonnable, Jehanne, n'oublie pas, tu as de l'école aujourd'hui. Tu es où, là ?

- Je sais pas trop. C'est une espèce de parc. Je vais pas y moisir de toute manière, j'avale un petit café et je rentre. Ne m'attends pas pour le petit déj.

12_copine

- Hep, Jehanne !

- Qu'est ce... oh, c'était Magali, une des filles de sa classe, pas une amie, même pas une copine, de celles qu'on remarquait à peine. Mais elle était métamorphosée. Elle aussi avait dû fêter son anniversaire.

- Wouah, Jehanne, ça te réussit de grandir, dis-donc. Les mecs n'ont plus qu'à bien se tenir.

13_copine

- Tu te moques de moi ? s'inquiéta Jehanne. Parce que s'il y en a une qui va faire un malheur, je crois que c'est toi. Qu'est ce que je donnerais pour avoir ton genre. Moi, je fais gamine, on me l'a déjà dit, tandis que toi...

14_folle

Magali se rengorgea

- Ouais, et puis, y a ton nez aussi. Mais faut pas désespérer, on fait des miracles aujourd'hui avec la chirurgie esthétique. Heureusement d'ailleurs, tout le monde n'a pas la chance d'avoir un physique parfait.
- Sale petite peste ! se dit Jehanne. Ainsi, elle ne l'avait appelée que pour mieux se faire mousser.

14_toilettes

Ah-mais, ça ne se passerait pas comme ça. La nature ne l'aimait pas, elle le lui rendrait bien. Elle entra dans les toilettes publique, sortit une trousse de maquillage, se tartina copieusement de fond de teint, charbonna ses yeux, ébouriffa ses cheveux et eut du mal à se reconnaître.
- Par-fait ! dit-elle. Il ne reste plus qu'à changer de fringues.

16_sortir

Quand elle ressortit des toilettes, elle rit sous cape en pensant à la tête de la petite peste lorsqu'elle la verrait ainsi transformée.

17_vengeance

- Jehanne, mais... qu'est ce que tu as fait à tes cheveux ? Et ce maquillage ? T'es pas folle ? On dirait une vieille de 20 ans ! 

Mais Jehanne était suffisamment psychologue pour déceler la jalousie sous les sarcasmes 
- J'ai fait la paix avec mon nez. C'est fou ce que le maquillage peut arranger les petits défauts. Hé, tu devrais essayer, des fois que ça planquerait la bêtise.

18_suivre

Plantant la fille médusée, elle s'éloigna en roulant des hanches recueillant sur son passage les regards lubriques des hommes qui auraient pu être son père, -voire son grand père. Direction le Central pour retaper sa garde-robe.

19_remy

Au Central, elle croisa ce petit frimeur de Remy Lendro qui faillit ne pas la reconnaître. Il semblait comme envoûté et elle se faisait un plaisir de le voir se mettre en quatre pour essayer de l'épater.

20_aline

Elle scruta le magasin pour voir si parmi les clients, il y en avait qui seraient dignes d'intérêt. Elle surprit à maintes reprises des regards appuyés détaillant son anatomie qui se détournaient sournoisement quand elle cherchait à les croiser. A chaque fois, elle croyait revoir son père à l'affut de la chair fraîche. Les hommes commençaient à la dégoûter.

Une fille s'adressa à elle
- Je peux te poser une question ? Comment on fait pour embrasser ?

- Comment on f... mais j'en sais rien ! Pourquoi tu me demandes ça ?
- T'en sais rien ? Ah-bon, excuse. Je pensais, belle comme tu l'es, que tu devais pas manquer d'expérience, mais si tu sais pas, tant pis.

21_rentrer

Jehanne la dévisagea. Une belle petite frimousse, un air candide, Aline était encore ce qu'il y avait de mieux dans cette salle.
- Faut pas te fier aux apparences, je suis aussi novice que toi, lui confia-t-elle. Et c'est pas aujourd'hui que ça changera, hélas. Elle désigna une montre imaginaire : l'heure tourne, faut que j'y aille. Si je rate l'école je vais me faire tuer. Heureuse de t'avoir rencontrée, Aline.
Bonus fille de séducteur : 5 pts

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30 mai 2006

1. Règles challenge ado/jeune adulte

Challenge de la séduction version ado.

Le principe reste le même que pour les adultes. Que ceux qui ne possèdent pas l'add-on académie me pardonnent, mais je trouve plus intéressant de pouvoir poursuivre ce challenge jusqu'à l'université.
Pour eux donc, le challenge s'arrêtera au passage à l'âge adulte. Comme il y aura un classement intermédiaire, ils pourront comparer leurs résultats.
Pour eux seuls, les baisers langoureux avec un PNJ = 3 Points.

_______________________________________________

Période ado :


Le premier baiser = 5 points avec un malus d'un point par refus.
L'ado devra se stabiliser avec son premier amour (celui avec lequel il échangera son premier baiser).
Chaque premier baiser langoureux avec un PNJ = 2 points
Chaque autre premier baiser langoureux avec un Townie différent = 1 pt

Bonus du digne héritier : 5 points : si l'un de ses parents est engagé dans le challenge de la séduction (ceci parce qu'il va falloir s'occuper de deux aspirations amour en même temps, ce qui complique le jeu).
Bonus du petit génie : 10 points S'il est un petit génie
Bonus des baisers langoureux : 15 points si l'ado réussit à avoir 15 baisers langoureux avant d'atteindre l'âge adulte.

Malus de la rupture : -10 points si le promis rompt et il devra impérativement se stabiliser avec un autre.
Malus du flagrant délit : -5 points s'il se fait prendre en flagrant délit par l'un ou l'autre de ses amoureux.
_______________________________________________

Période universitaire :

Avant de devenir adulte, l'ado devra aller à l'université avec son promis/sa promise et habiter dans la même résidence et se fiancer avec lui dès le premier jour.
Malus d'1/4 de point par jour de retard.

Bonus d'1 point par bourse obtenue
Bonus d'1 point par félicitations du jury (il ne s'agit pas d'aller à l'université pour s'amuser, les études c'est du sérieux !)
Bonus de 10 points par diplôme obtenu en ayant eu à chaque fois les félicitations du jury.

Chaque baiser langoureux avec un partenaire différent continue à rapporter 1 point.
Un premier crac-crac avec : la pom-pom girl, l'exhibitionniste, le lama ou la mascotte vache = 10 points
(Ceci à cause de leur grand sans gêne qui les fait s'amener à n'importe quel moment, sans en avoir été
priés, au mépris de toute bienséance )
Tous les autres prmiers crac-cracs avec PNJ adultes ou la gloire du campus = 5 points,
Faire crac-crac avec des étudiants ordinaires, y compris les membres des sociétés secrètes ne rapporte que 3 points. Mais j'ai ajouté un petit bonus de 5 points si l'ado arrive à intégrer une société secrête.

Malus de 30 points, tout comme pour un divorce si le promis rompt les fiançailles
Malus de 10 points pour chaque flagrant délit,
Notez bien que seul le premier crac-crac compte, pas la peine de remettre le couvert.
Vous pouvez utiliser toutes les récompenses de travail et les petits cadeaux de papa/maman que peut contenir votre sac à dos.
Bon jeu, et bon amusement !

30 mai 2006

F/7. Le défi de Jehanne

a7_bonhomme

Même pas vrai qu'Aldon Juan ne s'occupait pas des gosses. Bon, fallait que Marilène l'y pousse, mais tant que c'était pendant les heures creuses, il ne se faisait pas trop prier. Il affichait cependant une préférence honteuse pour Rémy. Y avait qu'à pas lui avoir collé de force dans les bras au moment de l'anniversaire. Il l'éduquait, à sa façon.

- Viens par ici, petit bonhomme, viens voir papa. Ah, tu seras un terrible, toi, je le sens. T'en briseras des coeurs quand tu seras grand.

a7_caca

Il avait même poussé le zèle jusqu'à lui enseigner le pot. Remarquez, c'est pas pour diminuer ses mérites, mais c'était un peu intéressé. Parce qu'il trouvait que c'était un peu souvent revenu, la corvée. Alors il s'en était débarrassé tout en faisant plaisir au bambin. D'une pierre deux coups. Aldon Juan n'était-il pas spécialiste des coups à répétition ?

a7_karelle1

Le lendemain, il prit un jour de congé. Avant de partir,  Marilène avait laissé ses consignes
-Tu t'occupes des jumeaux, ce soir c'est leur anniversaire, arrange-toi pour qu'ils grandissent bien

- Oui-oui, t'inquiète pas, lui avait-il assuré, mais il n'avait pas pris un jour de congé pour ça. Il attendait la visite d'Erika. Il appela l'agence de placement pour demander une nouvelle nounou. Et zut, c'était encore Karelle.
- Tu as trouvé mon petit cadeau Aldon ? s'enquit-elle, le dévorant d'un regard gourmand
- Le soliflore avec la rose ? Fallait pas, Karelle, fallait pas
- Oh si, Aldon, ça méritait bien ça

- NON FALLAIT PAS ! -Je croyais que Marilène l'avait virée celle-là, ils vont m'entendre à l'agence de placement. C'est vraiment du n'importe quoi, et Erika qui doit arriver d'un moment à l'autre.

a8_cafards

Sur le coup de 15 heures, Aldon Juan avait le cafard. Toute la journée, il avait attendu Erika s'occupant au téléphone et évitant de croiser Karelle qui le poursuivait dans toutes les pièces.

Il fallait se faire une raison, Erika l'avait oublié.

a8_depart

Hé-non ! Il avait eu tort de désespérer, Erika arriva pile-poil synchro avec le bus scolaire et la voiture de fonction de Marilène.

-Excuse-moi Aldon Juan, j'ai dû remplacer une collègue au pied levé. T'es toujours partant pour le rendez-vous ?
- Et comment donc, plus que jamais !  Mais, je préfèrerais que ça se passe ailleurs. Ma fille est un peu perturbée, en ce moment elle pleurniche pour un rien. Hein, Jehanne ? Dis bonjour à la dame.

a8_jehanne

- NAAANNN je veux pas dire bonjour à la dame !
-Tu vois ce que je t'avais dit, elle est spéciale. Ca doit être la puberté qui la travaille. Et toi, Jehanne, cesse de pigner, ça ressemble à quoi ?
Score : - 0,25 :

80,25 pts

a8_voiture

- C'est vrai qu'elle est spéciale ta fille, approuva Erika
- M'en parle pas, c'est l'horreur ! C'est à cause de Marilène, elle lui cède tout. S'il n'y avait que moi, une bonne taloche, et elle saurait pourquoi pourquoi elle pleure. Mais on est pas là pour parler de Jehanne, n'est ce pas poulette ? Allez, je t'emmène aux boutiques du coin, tu verras, c'est assez sympa.
Erika fit la moue
- J'avais pensé que tu m'emmènerais au restaurant, Aldon Juan, j'aimerais tellement aller au resto avec toi
- Ben-non, là tu vois, j'ai prévu de faire des emplettes. Les bambins vont fêter leur anniversaire, faut que je fasse le plein de vêtements. D'ici qu'ils se retrouvent affublés en crocodile ou en requin marteau...

a9_baiser

Sitôt descendu de voiture, Aldon Juan s'acquitta d'une formalité : Le baiser langoureux de la mort qui tue. Nan-nan-nan, il ne l'avait pas oublié, faut pas rêver !
Score :

81,25 pts

.

a9_toilettes

-Tu sais où sont les toilettes, ici, toi Aldon ?
Oh, qu'elle était bien Erika ! Si seulement elles étaient toutes comme elle !

- Suis-moi poulette, je connais l'endroit comme ma poche, après, si tu veux, on ira se faire une petite photo romantique au photomaton

- Vrai ? J'adore me faire tirer le portrait.

b1_defaut

A défaut de portrait...

Score :

82,25 pts

b1_eau

Après le tirage, y avait pas photo : Erika était emballée. Aldon Juan put procéder à ses petites emplettes perso. Il renouvela le stock d'eau de toilette et la garde-robe des gamins. Il en profita pour fouiller dans le rayon des sous-vêtements et dénicha un slip sexy. Enfin, sexy...

b1_slip

A vous de juger.

Score :

83,25 pts

b2_adieu

Erika c'était pas Ariane. Après la séance dans la cabine, elle en redemandait encore.
- On va où maintenant Aldon Juan ? T'en connais d'autres des coins comme ça ?
- Ah nan-nan-nan, on va nulle part. Je t'ai dit que c'était l'anniversaire des jumeaux, faut que je rentre chez moi, sinon, je vais me faire appeler Marcel.
- Ooooh Aldon, c'était si bon, je me serais crue au paradis. On remettra ça, hein ? Promets-moi qu'on remettra ça.
Il sortit sa stratégie de repli
- Quand tu veux, Erika, quand tu veux. Dès que j'ai un moment, je te fais signe.

b2_ajehanne

Quand il débarqua à la maison, Jehanne s'apprêtait à souffler les bougies. Décidément, Marilène lui cédait trop. Il fallait qu'il mette les pieds dans le plat
- Rha, Jehanne, tu es assez grande pour comprendre que c'est l'anniversaire des jumeaux, pas le tien ! Attends ton anniversaire, tu en auras aussi des bougies
- C'est peut-être l'anniversaire des jumeaux, mais c'est celui de Jehanne aussi. Tu l'avais oublié, Aldon ?
C'était quoi, cet accent triomphant qu'elle avait mis dans sa question ?
- Quoi ? c'est déjà l'anniversaire de Jehanne ? Pourquoi tu ne m'as rien dit, Marilène ? Tu m'excuseras, je ne t'ai pas rapporté de cadeau, dit-il en se tournant vers sa fille

- Je n'en attendais pas moins de toi "papa". Elle avait mis dans son "papa" tant de mépris, qu'il le reçut comme un crachat.

b2_anromain

Pas le temps de se ressaisir, Romain grandissait à son tour. Il faillit mourir d'une crise cardiaque en découvrant qu'il avait des pattes d'ours en guise de pieds.

b2_aremy

Fallait s'y attendre, Romain présentait la même tare congénitale. Et encore fallait pas trop se plaindre, seuls les membres inférieurs étaient atteints.

b2_assis

Aldon Juan était assis : Deux gamins; deux monstres ! Nan-nan-nan, on ne lui ferait jamais avaler qu'il était le père de ces machins. Il chercha dans ses souvenirs... mais non, il n'y avait jamais eu d'ours brun dans la famille. Pas dans son côté, en tous cas. Du moins, pas à sa connaissance.

b2_beaux

- Pourquoi, tu dis rien papa ?
Brrr, Aldon Juan en eut des frissons dans le dos. Ils allaient l'appeler papa, avec tendresse, certes, mais papa quand même.
- Tu les trouves pas beaux nos chaussons de nounours, dis papa ? C'est ça ? Tu les trouves pas beaux ?
Des quoi ? Qu'est ce qu'il disait le monstre ? Des chau-ssons ! Mais ça va pas de nous faire des frayeurs pareilles !

Il s'apprêtait à dire tout le bien qu'il pensait de ces chaussons de malheur, quand il entendit Jehanne
- Et moi, tu me trouves comment, "papa" ?

b2_jehanne

Trop préoccupé par les pieds de ses supposés fils, Aldon ne s'était pas attardé sur la personne de Jehanne. Il n'en attendait rien de bien, de toute façon. Aussi fut-il surpris de découvrir qu'en tant qu'ado, -sans casser trois pattes à un canard-, elle n'était pas trop vilaine. Bien sûr, il y avait toujours ce nez, qui chez un homme était plutôt bon signe, mais dépareillait dans un visage de toute jeune fille. A côté de ça, elle avait bien hérité de son regard magnétique et Aldon Juan estima que, si elle savait jouer de la prunelle, elle aurait pourrait peut-être faire oublier la grosseur de son appendice nasal.
A ce moment là, le téléphone sonna et il se précipita pour répondre.

b2_pas

Mais Jehanne espérait de lui un mot tendre, un compliment

- Ah-non, reviens ! Tu ne m'as pas répondu : Comment tu me trouves ?

- Ben... heu, je ne sais pas trop quoi te dire Jehanne. Y a mieux, y a pire... tiens si tu prends Sonia Gaillard, à côté d'elle tu es une reine de beauté.
Allez savoir pourquoi, c'était pas le genre de compliment qu'elle attendait.

b3_defi

Elle eut vite fait de traduire

- Tu veux dire que je te déçois ! Tu veux dire que tu me trouves laide ! Tu penses que je ne serai pas capable de plaîre ? Et toi, le séducteur à la manque, tu te crois beau ? Tu te crois malin ? QUATRE FOIS tu t'es fait prendre en flagrant délit, bon à rien ! QUATRE FOIS tu as brisé le coeur d'une femme et de maman en particulier. N'importe qui aurait fait mieux.

- Là, je t'arrête tout de suite, Jehanne, ça reste encore à prouver, tenta d'argumenter Aldon
- C'est tout prouvé ! N'importe qui ! Tiens, moi ! moi ! moi ! Aussi vrai que je m'appelle Jehanne, je ferai mieux que toi !

Elle sortit comme une furie. Aldon tenta de la retenir

-JEHANNE !! Où crois-tu aller comme ça ?

- C'est pas que je crois, c'est que je vais ! Je prends la voiture et je drague en ville, comme toi "papa". Si tu comptais sortir ce soir, tu repasseras. J'ai droit à mon cadeau d'anniversaire aussi. J'ai le droit qu'on me dise qu'on me trouve belle, j'ai le droit à l'amour moi aussi. Ces derniers mots, moururent dans un sanglot.
- J'ai le droit à l'amour aussi, répéta-t-elle dans la voiture, essuyant d'un geste rageur les larmes qui coulaient sur ses joues.

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29 mai 2006

F/6. Le philtre d'amour, mode d'emploi

a1_beau

A première vue, le philtre d'amour fait son petit effet. Erika est toute chamboulée
-Woah, il est trop ce mec, il m'affole
Mais Aldon Juan joue au modeste
- Il ne faut pas te mettre dans des états pareils pour moi, je ne suis qu'un homme tout ordinaire
- Toi, oui, confirme Erika, mais le type au polo bleu, derrière toi, lui, c'est vraiment le top du top.

a1_dents

Un petit coup d'oeil pour jauger la concurrence et Aldon Juan remonte au créneau
- Je vois pas de qui tu veux parler. Mais moi, tu me trouves comment ? Je te fais de l'effet ?
- Ben, tu l'as dit : tout ordinaire

a1_dit

Rha, le philtre doit être éventé. Aldon Juan décide de liquider le stock. Il s'en envoie un second flacon, cul-sec.
- On se ferait bien un petit bowling, qu'est ce que tu en dis Aldon ? Propose Erika.

a1_non

- JE-NE-T'AI-PAS-INVITEE-POUR-JOUER-AU-BOWLING ! tempête Aldon. Enfin, Erika, si je te plais pas faut le dire tout de suite. Qu'est ce qui te fait craquer chez un homme ?
- J'aime les hommes qui sentent BON.

a1_resister

- Qui sentent "bon", qu'elle dise tout de suite que je pue, fulmine Aldon. Bon, il doit me rester un fond d'eau de toilette quelque part. J'en ai toujours sur moi depuis l'accident de l'autre soir.
Aldon Juan aurait-il découvert le mode d'emploi du philtre d'amour ? Ses effets conjugués à ceux de l'eau de toilette ont sur Erika des effets magiques.
- Aldon Juan, demande-moi tout ce que tu voudras, je suis à toi.

a1_voiture

Il demanda une preuve, il l'eut.
Score : 79,75 pts
*Et ne me demandez pas le dosage de la recette. Botus et mouche cousue. J'ai appris à tenir ma langue.

a2_poubelle

Rentré chez lui au petit matin, Aldon eut juste le temps d'apercevoir Arkadia venue lui piquer son journal. Elle s'enfuit à sa vue, non sans avoir balancé un grand coup de pied dans la poubelle qui déversa sur le trottoir ses entrailles nauséabondes.

a2_rentre

- Sale vipère ! grogna Aldon, tout en invitant Aurore qui arriva dans la minute.
- Il lui suggéra d'aller se détendre sur le lit,
- Le temps de ramasser ça, et je te rejoins, promit-il.

a3_allonge

- Vous avez des chiens errants dans le quartier, interrogea Ariane.
- Nan, pas encore, mais on en parle. Pourquoi tu me demandes ça, Carmen ?
- Moi c'est Ariane, je te signale
- Ariane, Carmen, quelle importance ? Tu sais bien c'est à toi que je m'adresse
- Oui-ben, quand même !

a3_calin

Rha, mais qu'est ce qu'elles ont toutes à tenir comme ça à leur prénom ? Ce ne sont pas les prénoms qui manquent, y en a plein le calendrier. Bon, je m'en vais l'appeler ma poule, comme ça, plus de risques de se tromper.
- Viens faire un petit câlin, ma poule.

a3_d_range

Et Dring, le téléphone maintenant !
- Ah-non, tu tombes mal Ambre, je suis occupé, là, tu vois. Nan, je peux pas te parler maintenant. Nan, n'insite pas, je te dis que je suis occupé.
- Si je te dérange, Aldon Juan, faut le dire tout de suite, je peux m'en aller
- Nan, tu ne déranges p... SI TU ME DERANGES ! JE TE DIS QUE JE SUIS OCCUPE. Ah, c'est un monde !

a3_simflouzes

A défaut de la marguerite, Ariane effeuille les arbres à sous.

a4_car

Et voilà, avec tout ça, Marilène est rentrée du travail. Elle est toute guillerette car elle a eu une promotion.
- Jehanne, j'ai encore été promue, qu'est ce qu'on dit à sa maman ?

a4_danse

- Super maman, t'es la plus forte. Et tu es la meilleure des mamans. Tu veux bien m'apprendre à danser ?
Elles se mettent à danser sur le trottoir, se font des chatouilles, s'amusent beaucoup. Bref le bonheur. Mais Toute bonne chose a une fin
- Bon, ce n'est pas le tout ça, ma petite fille, mais je dois apprendre ma mécanique. Bertrand m'a laissé entendre que je pourrais bientôt être nommée responsable de la recherche. Il faut rentrer maintenant.

a4_dedans

Un spectacle navrant les attend à l'intérieur : Aldon Juan bécotte sa poule. La bonne humeur de Marilène en prend un coup.

a4_etudier

Ducanapé où elle révise sa mécanique, elle lui lance d'un ton acerbe
-Et si tu te rendais utile, pour changer ? Ramasse-donc les biberons qui traînent dans toute la maison.

a4_papouilles

Ariane ne le quitte pas d'un semelle
- C'est ta femme ?
-Ouais, c'est Marilène
- Elle ne va rien dire si je suis là ?
- Meuh-non, t'inquiète pas pour elle. Fais comme si elle n'était pas là.
Ariane s'esclaffe
-Oh-ben, quand même, juste sous son nez ! Elle a les idées larges, ta femme.

a4_promesses

- Ca te gêne tant que ça, la présence de Marilène ? S'avise Aldon. Tu préfèrerais plus d'intimité ? Viens dans ma chambre, on sera tranquilles. T'as déjà fait ça contre un mur ?

a5_ouin

-OUINNNN ! MAMAAANNN ! Y a papa qui dit des horreurs.
Et il voudrait me chasser de la chambre où que je faisais mes devoirs tranquille.

a5_ouin_2

- Pour tes devoirs, tu as un bureau dans TA chambre ! se défend Aldon.
- Oui-mais dans ma chambre, y a pas trop de place.
- Je veux pas le savoir ! Ca c'est NOTRE chambre, tu n'as rien y à faire.
- Ouin MAMAAANNN, il fait rien qu'à me contrarier.
Elle me contrarie aussi, la petite
Score : 79,50 Pts

a5_pas

Ariane est de plus en plus gênée.
- Ecoute Aldon, je crois qu'il vaut mieux que je m'en aille, je ne voudrais pas créer d'histoires
- Mais-non, reste ! reste encore un peu ! On a rien eu le temps de faire.

a5_retiens

Il l'a coincée dans le jardin qui fleure bon le romarin et plaide sa cause, encore une fois en poussant des yeux de chien battu
- Personne ne peut nous voir, là. Je t'en prie Ariane, je t'en supplie, viens dans le bain à remous avec moi.

a6_apotheose

Ariane a fini par fléchir. Alors, ce fut l'apothéose, le feu d'artifice aquatique, les grandes eaux de Versailles, et le top du top : Un point !
Score : 80,50 Pts.

a6_partie

Rien de tel qu'un petit crac-crac pour mettre mon Aldon en forme. Il ne pense qu'à remettre ça et appelle Erika.
- Merci de m'avoir réveillée. Tu ne dors donc jamais, Aldon Juan ?
- Oh, désolé, je me rendais pas compte de l'heure. On peut se voir demain, si tu préfères.
-Ouais, je préfère. Je passerai chez toi dans la journée.
Marilène commence à en avoir plein le dos de la mécanique et du don Juan.
- Ca y est, les poules sont couchées ? Occupe-toi des bambins, moi je prends ma douche et je vais au lit, j'en ai ma claque pour la journée.

a7_bain

Jehanne l'a suivie dans la salle de bain.
- Maman, comment tu peux le supporter ?
- Supporter quoi, Jehanne ?
- Ben papa, qu'il ramène des poules, qu'il sorte en ville tout le temps. Ca ne te rend pas malheureuse ?
Marilène a avalé des leçons de psycho
- On se fait à tout, soupire-t-elle. Ton père aspire à l'amour, mais il ne sait pas ce que c'est. Il a besoin de se prouver qu'il est un grand séducteur.
- Tu parles d'un séducteur ! Un minable, un bon à rien ! Si encore il était discret. Mais vraiment, là, il se fiche du monde. Je lui en ferais voir, moi, des séducteurs !
Je me demande bien à qui elle pense.

23 mai 2006

F/5. Un petit goût de revenez-y

c1_apres

Sur le trajet du retour, Aldon Juan avait eu le temps de réfléchir et ses réflexions avaient débouché sur cet amer constat
-J'ai l'air d'un vieux shnock !
Il alla se coucher le moral en berne. Pas que le moral, d'ailleurs.

c1_cadeau

Il connut une nuit agitée, peuplée de cauchemars, où le cousin Pierrot se pavanait, la médaille d'or de la séduction autour du cou. Il finit par se lever avant le soleil et le cadeau mesquin que Karelle avait déposé devant sa porte, lui fit l'effet d'un électro-choc salutaire.

c1_lendemain

-Faut que je me ressaisisse, doit y avoir moyen de faire plus jeune.
Les cheveux en pétard, une nouvelle paire de lunettes et le type qui lui faisait face dans le miroir faisait un séducteur sur le retour tout à fait acceptable.

c1_look

Bien sûr, s'il avait pu se passer de lunettes... En les ôtant pour s'assurer que non, décidément, il ne pouvait pas, il constata que son regard avait retrouvé son magnétisme. Restait plus qu'à retrouver aussi un slip convenable, et il disposerait à nouveau des atouts de sa séduction. Il lança à son image, un regard approbateur.

c1_pleurs

Un concerto à deux braillements l'arracha à son auto-contemplation. Les jumeaux étaient réveillés.
Aldon Juan alla leur donner le biberon et consentit même à les changer. C'est vous dire s'il était métamorphosé.

c1_vetements

-Bien-bien-bien-bien, me reste plus qu'à enfiler des vêtements de jeune-vieux, et je serai pas plus mal qu'un autre. Pas plus mal que le Pierrot, en tous cas ! Parce que, le cousin aussi, -hé-hé-hé-, n'allait pas tarder à baptiser cent fois les toilettes, quand il serait passé de l'autre côté de la barrière.

c2_arrive

Il décida d'aller regarnir son garde-manger. C'est que la poulette bien tendre, ça commençait à se faire rare sur les clayettes. Pas de chance; la première qu'il aperçut lui parut peu appétissante. Pas la peine d'appuyer sur le bréchet pour se rendre compte qu'elle manquait de fraîcheur.

c2_erika

Un petit coup d'oeil de prédateur dans le poulailler et il repéra une serveuse qui lui sembla bonne à croquer. Il lança ses travaux d'approche
-Voulez-vous danser mademoiselle ?

c2_hesite

-Hem... c'est pas que ça ne me tenterait pas, mais je suis en service voyez-vous. Je ne peux pas quitter mon bar.
Elle ne l'a pas envoyé aux pelotes, Aldon Juan a marqué un point. Meuh non, pas un point pour le challenge (hausse les épaules). C'était juste façon de parler.

c2_jeanne

-Salut, Aldon Juan !
Mince ! Jeanne Marques. Aldon rengaine son charme.

c2_salut

- Salut Aldon, ça faisait une paye !
Rha, voilà l'autre maintenant. Décidément, l'endroit est malsain et la grippe aviaire n'y est pour rien. Bon, Deborah, c'est de l'histoire ancienne, elle a eu le temps de se faire une raison. Mais Jeanne...
-Heu, je crois qu'il va falloir que je vous quitte. Vous me manquez déjà... comment déjà ? Ah-oui, Erika.

c2_sortir

Mais tout espoir n'est peut-être pas perdu. Aldon Juan tâte le terrain
-On pourrait se revoir, un de ces quatre ? Qu'est ce que vous en dites, Erika ?
Maintenant qu'il a retrouvé le prénom, il va le placer à toutes les sauces.
-Je ne dis pas non.
C'est toujours ça.

c3_danse

- Jeanne ! Ma chère Jeanne ! Quelle bonne surprise ! Où te cachais-tu, dis-moi ?
- Ben, je me cachais pas Aldon Juan. J'ai fait le pied de grue auprès du téléphone pendant quelques temps, mais comme tu n'appelais pas
- Je t'ai pas rappelée ? C'est pas possible ! Rha, la mémoire, ça s'arrange pas ! Viens, on va rattraper le temps perdu.
Il se lancèrent dans un slow prometteur et Aldon lui sussura à l'oreille
- T'as déjà essayé dans un bain à remous ?

c3_jbain

- En tous cas, j'en ai pas gardé un souvenir impérissable, lui a assuré Jeanne
Aldon Juan s'est chargé de combler cette lacune dans un centre de remise en forme de Riverside.

Score : 74,75 pts.

c3_jeanne

Ils avaient passé une bonne partie de la journée dans le bain à remous et le rendez-vous touchait à sa fin.
- Il va falloir penser à mettre un terme à notre rendez-vous ma cocotte, pas trop déçue ? s'enquit Aldon.
- Déçue ?! Oh que non ! C'était un rendez-vous de rêve. Rappelle-moi, rappelle-moi, surtout, rappelle-moi, cette fois ! J'ai tellement hâte de remettre ça.

c3_jeannecrac

- Bien sûr que je vais te rappeler, c'est noté là, dit-il en se tapotant la tempe de l'index.
Mais ce qui était surtout noté là, c'est qu'ils n'avaient pas encore essayé ensemble de jouer à la voiture qui vole. Alors, pourquoi remettre à des lendemains hypothétiques, ce peut être fait un jour certain ? D'autant que le jour tombait à une vitesse vertigineuse, comme Aldon ne manqua pas de le faire remarquer.
-Va pas tarder à faire nuit, faut qu'on se quitte, là, maintenant.
Score : 75,5 pts.

c3_rassure

Bien que tout à fait rassuré sur son potentiel de séduction, il décida de retester le philtre d'amour qu'il trimballait dans sa poche depuis des lustres.
- Ca doit bien servir à quelque chose ce truc là, non de d'là ! Et glou et glou, il l'avala d'une traite après avoir invité Erika à venir le rejoindre.
Qu'est ce qui m'a fichu un kamikaze pareil ? Et si le philtre n'avait que des effets pervers, encore une fois ? Il aurait bonne mine, mon don Juan.

11 mai 2006

F4. Le pitit score qui monte, qui monte...

a11_boutiques

Aldon Juan tenta sa chance avec une nouvelle townie, Aurore Briard. Coup de veine, elle ne connaissait pas grand monde à Simcity et accepta avec empressement le rendez-vous qu'il lui fixa. Durant le trajet, Aldon Juan tâta le terrain
-Jolie comme vous l'êtes, vous ne devez pas manquer d'amoureux
-Nan, mon coeur est à prendre. Je suis célibataire pour l'instant, autrement je n'aurais jamais accepté votre rendez-vous, vous pensez bien.

a12_jouer

C'était tout bon. Aldon Juan reprit espoir. Il se mit à lui jouer ses grands airs de violon
-Comment ? Une si belle fille, et pas d'amoureux, mais, il faut arranger ça tout de suite ! Dès que je vous ai aperçue dans ma rue, mon coeur à moi n'a fait qu'un bond. Depuis, je ne pense qu'à vous et bla-bla-bla et bla-bla-bla...

a13_lunettes

La fille l'interrompit
-Vous portez toujours des lunettes de soleil la nuit ? dit-elle, cherchant son regard spécial derrière les verres fumés (m'étonnerait qu'elle arrive à le trouver, moi même...)
-Voui, toujours-toujours, je ne les quitte jamais, répondit Aldon Juan qui cherchait à passer incognito. Imaginez qu'un témoin de la scène de la veille le reconnaisse. Nan, il valait mieux pour lui continuer à jouer les James Bond.

a14_charme1

Rassemblant ce qui lui restait de son célèbre charme de latin-lover... -c'est à dire, pas grand chose depuis qu'il avait blanchi, perdu son regard et sa tenue sexy- les lunettes et le baratin, Aldon Juan sortit son grand jeu.
-Savez-vous ce qui m'a séduit en vous ? La fleur que vous portez à votre oreille comme Carmen. Vous connaissez Carmen ?
-La sulfateuse à cafards ?
-Nan ! La Carmen de Bizet,
-???
-L'opéra...
-????????
-Bon, c'est pas grave. Je parie que vous avez un tempérament passionné. Parlez-moi de vos passions, Aurore.

a15_danse

-J'adore la danse
Si ça, c'était pas de la chance ! Il allait pouvoir lui montrer ce dont il était capable. Il proposa
-Super ! On se fait un petit slow ?
-Ah-nan, moi, ce qui me branche, c'est la breakdance, dit-elle démonstration à l'appui.
Aldon Juan, était consterné.
-C'est "ça" la breakdance, bonjour le tour de reins qui vous cloue 8 jours au lit ! Hum... en parlant de lit ça me donne une idée.

a15_oreillers

Bon, ce n'était pas l'idée du siècle : une bataille d'oreillers. Ce n'est pas tant que c'était de son âge, mais au moins, c'était sans danger. Et Carmen, heu ....Aurore, était restée très gamine, au fond. Elle s'amusait beaucoup, riant aux éclats sur son petit nuage de plumes.

a16_massage

La bataille d'oreillers, c'est comme tout, à la longue, ça lasse. Aldon Juan, soufflant comme un boeuf, mit les pouces le premier. Mais, il n'allait pas avouer que c'était parce qu'il commençait à fatiguer, nan-nan-nan, il était plus rusé que ça. Il proposa un petit massage qu'Ariane accepta avec empressement.

a16_pipi

AH-NON ! Ces trucs-là, ça tombe toujours au mauvais moment. C'est quand même triste de vieillir : les ennuis de prostate, les sphincters qui se relâchent, une certaine faiblesse de la vessie... depuis sa mésaventure, Aldon Juan avait appris à reconnaître les signes annonciateurs d'une catastrophe imminente, bien plus fiables que la météo. Il préféra déserter le champ de bataille, le temps de se refaire une santé.

a16_pipibis

Ariane qui l'avait suivi, se demandant où il voulait en venir, ne fut pas déçue de la découverte.
-Ah-bon, c'est les toilettes que tu cherchais. Hé-bien, moi je vais faire un tour dans les boutiques, histoire de voir à quoi ça ressemble.
-Attends, attends, je te rejoins ! cria Aldon. Mais ses paroles se noyèrent dans le fracas de la chasse d'eau.

a16_retrouver

Il finit par la retrouver dans la salle de billard où elle commençait à lier conversation avec des types bien trop jeunes au goût d'Aldon. Il fallait conclure, et vite ! Aldon Juan se montra très empressé
-Ariane, savez-vous à quoi je pense, là, tout de suite ? Je meurs d'envie de vous embrasser.

a17_baiser

Et voilà, suffisait de demander.
Score : 70,75 pts

7a17_crac_crac

Puisqu'elle semblait bien disposée, il lui proposa un petit tour dans la cabine du photomaton. Aldon Juan était devenu expert dans l'art du photomaton. Quand elle ressortit de la cabine, chancelant sous le coup de l'émotion, en lançant des "Aldon, oh Aldon, quel séducteur tu fais !" les habitués de la salle de billard s'interrogèrent sur ce qui avait bien pu se passer dans cette sacrée cabine.
Nous, non !

Score : 72,75 pts

a17_recrac

Profitant de sa grande forme, Aldon l'invita aussitôt à remettre le couvert dans la cabine d'essayage. Ariane n'osait pas trop y croire. Remettre ça, comme ça, de suite, à son âge... Elle était curieuse de voir ça.

a18_conquise

Alors, c'est pas un phénomène, mon Aldon ? Après la rebelotte dans la cabine d'essayage, Ariane ne jurait plus que par les vieux et leur grande expérience en matière de crac-crac insolites. Enfin, insolites pour elle, parce que pour Aldon, c'était la routine, il faut bien le dire.
Score : 73,75 pts

a18_encore

QUI a osé dire qu'il allait se fatiguer avant elle ? Nan-nan-nan, il était toujours prêt à repasser à table. D'autant que les compliments d'ariane concernant sa prestation, lui laissaient présager qu'elle non plus, ne serait pas contre un petit revenez-y dans la voiture. Et il s'empressa de lui proposer de venir s'y détendre un peu.

a18_non

Or, -allez donc comprendre les femmes-, quand il inclina les sièges de la voiture, Ariane se redressa d'un bond
-ENCORE ! Mais tu es un vrai maniaque, ma parole ! Moi, j'ai ma ration pour aujourd'hui.
Il eut beau lui promettre, monts, merveilles et septième ciel, elle n'en démordit pas. Mieux, elle sortit de la voiture en claquant la portière
-J'ai dit NON ! Deux fois, ça suffit. Rappelle-moi demain, on verra si je suis disposée.

a19_pleure

Aldon éclata en sanglots. Echouer, si près du but. Surtout qu'elle avait l'air partante. La vie était trop cruelle.
Pleure pas, Aldon, elle n'a pas dit, que tout était fini. Elle t'a dit : "rappelle-moi demain" c'est plutôt bon signe, nan ? Ce qu'il est sensible, mon Aldon !

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